Le sit-in organisé samedi à Lomé pour exiger le départ de Claude Leroy de la tête de la sélection nationale togolaise n’est pas allé à son terme. La manifestation, pourtant autorisée devant le Stade Municipal de Lomé, a été dispersée à coups de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre et de sécurité.
Depuis l’élimination des Eperviers de la course à la CAN 2019, Claude Le Roy, qui n’a plus bonne presse au Togo, est au centre de toutes les discussions. Le public sportif togolais exige le départ du technicien français pour ainsi respecter sa parole donnée en novembre 2018.
Claude Leroy avait promis démissionner de la tête de la sélection nationale en cas d’élimination en mars 2019. Mais depuis sa débâcle contre le Bénin, synonyme d’élimination, le français a changé de langage, indiquant qu’il ne donnera jamais sa démission.
Ses piteux résultats mais aussi son comportement méprisant irritent plus d’un supporter des Eperviers. C’est ainsi que le Mouvement Martin Luther King (MMLK) du Pasteur Edoh Komi a appelé à une manifestation pour exiger son départ.
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L’organisation a annoncé dans un premier temps une marche. Mais elle a été interdite par le ministre de l’Administration territoriale. Après discussion entre les deux parties, les autorités ont finalement autorisé un sit-in à la devanture du stade municipal de Lomé.
Le sit-in a pourtant bien commencé et enregistrait une participation considérable. Mais les choses vont vite tourner quand les manifestants ont commencé à scander « Claude Leroy démission, Claude Leroy départ,… ».
Les gaz lacrymogène ont commencé à pleuvoir d’un coup. L’officier ayant en charge la sécurisation du sit-in reprochait aux organisateurs d’avoir transformé le sit-in en une marche. « Il y a une différence entre un sit-in et une marche », a-t-il lancé aux manifestants.
Nous y reviendrons