À la veille de la grande finale de la CAN féminine 2024, le football africain féminin s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire. Samedi 26 juillet, au Stade Olympique de Rabat, le Maroc, pays hôte, tentera de décrocher son tout premier sacre continental face au Nigéria, neuf fois champion d’Afrique.
Cette édition de la CAN féminine a marqué un tournant majeur, tant sur le plan tactique que technologique. L’usage de l’analyse vidéo en temps réel et la communication directe entre analystes et bancs techniques ont changé la donne.
« Nous avons franchi un cap. La technologie et la communication ont transformé notre manière de jouer », confiait Clémentine Touré (Côte d’Ivoire), membre du groupe d’étude technique de la CAF, à CAF Online.
Shilene Booysen (Afrique du Sud) a, elle aussi, salué cette « révolution silencieuse mais décisive », expliquant comment ces outils ont permis au Nigéria de neutraliser des équipes comme la Zambie.
Les binationales, les joueuses issues de championnats étrangers et l’impact immédiat des remplaçantes ont été soulignés par Jacqueline Shipanga (Namibie). L’émergence de la Ligue des champions féminine africaine, récemment remportée par le TP Mazembe, a renforcé le niveau général et la maturité tactique des sélections.
Puissance contre promesse pour la de la CAN féminine 2024
Le Nigéria visera un dixième sacre historique, symbole de sa suprématie continentale, tandis que le Maroc, porté par sa capitaine Ghizlane Chebbak, rêve d’un premier trophée devant son public.
« Cette CAN est celle de la maturité. Nous courons désormais à la même vitesse que les autres continents », conclut Clémentine Touré.
La finale Maroc vs Nigéria n’est pas seulement une bataille pour un titre : elle est l’aboutissement d’une transformation profonde du football féminin africain, où la science des données, l’intelligence collective et la précision tactique redéfinissent désormais la performance sur le terrain.
Rejoignez-nous sur WhatsApp via ce lien

