Le Paris Saint-Germain (PSG) a vu son rêve de saison parfaite s’effondrer ce dimanche 13 juillet à New York, battu sèchement par Chelsea (0-3) en finale de la Coupe du monde des clubs. Dominés dans tous les compartiments du jeu, les Parisiens, emmenés par Achraf Hakimi, n’ont jamais vraiment existé face à l’intensité et au réalisme des Blues. Un coup dur pour le club de la capitale, qui espérait conclure une campagne 2024-2025 exceptionnelle par un sacre mondial.
Dès le coup d’envoi, Chelsea a imposé son rythme. Les premières minutes ont vu les Anglais se montrer très menaçants, notamment avec Cole Palmer, omniprésent sur le front de l’attaque. L’ailier britannique a failli ouvrir le score sur une belle frappe enroulée du gauche, frôlant le poteau.
En face, Paris peinait à se mettre en place. Achraf Hakimi, peu en réussite, manquait un centre pourtant prometteur au second poteau, illustrant les difficultés parisiennes dans le premier quart d’heure.
À la 22e minute, Palmer concrétisait la domination des siens en inscrivant le premier but d’une frappe du gauche, ne laissant aucune chance à Donnarumma. Huit minutes plus tard, le même Palmer doublait la mise, sanctionnant une défense parisienne apathique.
Comme si cela ne suffisait pas, Pedro enfonçait un peu plus le PSG juste avant la mi-temps (43e), d’un subtil piqué du droit, qui scellait une première période cauchemardesque pour les hommes de Luis Enrique. Totalement dépassés, les Parisiens rentraient aux vestiaires avec un retard de trois buts, impuissants face à la précision clinique de Chelsea.
Au retour des vestiaires, le PSG tentait de réagir. Ousmane Dembélé se créait une belle occasion dans la surface, mais sa tentative était repoussée d’une superbe parade par le gardien londonien Robert Sánchez. Donnarumma, de son côté, évitait de peu un quatrième but à la 68e minute sur une frappe puissante de Liam Delap.
le PSG très faible
Malgré quelques éclairs offensifs, Paris ne parvenait pas à refaire son retard. Les choix de Luis Enrique, notamment les sorties précoces de Hakimi et de Désiré Doué, ont surpris et alimenté les débats après la rencontre. Le Paris Saint Germais n’a jamais semblé en mesure de vraiment inquiéter Chelsea, qui a géré sereinement la fin de match.
Cette lourde défaite vient ternir une saison pourtant presque parfaite pour le PSG, qui avait brillé sur la scène nationale et européenne. Mais l’ultime marche, celle de la consécration mondiale, s’est avérée trop haute face à un Chelsea retrouvé, auteur d’un parcours solide et d’un match abouti.
Les Blues, portés par une nouvelle génération talentueuse et les investissements massifs de leurs propriétaires, remportent ainsi un trophée prestigieux qui marque leur retour au sommet du football mondial.
La rencontre s’est déroulée dans une ambiance électrique au MetLife Stadium, en présence de nombreuses personnalités, dont le président américain Donald Trump et son épouse Melania, ainsi que le président de la FIFA Gianni Infantino. Un cadre digne d’un événement planétaire, malheureusement sans le dénouement espéré pour les supporters parisiens.
Le Paris Saint-Germain quitte donc New York avec une immense frustration, conscient d’être passé à côté du plus grand rendez-vous de sa saison. Pour Chelsea, c’est un titre historique qui vient récompenser ambition, travail et rigueur.

