À 2 jours de leur choc très attendu contre les Aiglonnets du Mali en demi-finale de la CAN U17, Maroc 2025, les jeunes Étalons du Burkina Faso sont entrés dans le dur. Dimanche soir, à Casablanca, la sélection a retrouvé le rythme sous la houlette d’un Oscar Barro aussi vigilant que méthodique.
Après une journée de récupération bien méritée samedi, les Burkinabè ont repris du service au Centre Moulaye Rachid de Bouznika. Objectif : relancer les moteurs, aiguiser les réflexes, et retrouver l’intensité du haut niveau avant l’affrontement face à une redoutable équipe malienne.
« C’était une séance plus poussée que d’habitude, parce qu’on sortait d’un jour de repos. Il fallait remettre les garçons dans le rythme, travailler la prise de balle, le pressing, les attitudes de match », a confié le sélectionneur Oscar Barro, concentré mais confiant.
CAN U17: les joueurs Burkinabè face à un défi majeur
Pour coller au plus près des conditions de match de la CAN U17, le staff a mis en place des ateliers d’intensité élevée, visant à recréer les scénarios que les joueurs pourraient affronter mercredi. L’idée : conditionner non seulement les corps, mais surtout les esprits.
« Ce sont des jeunes. Il faut les encadrer sans les étouffer. Leur faire comprendre l’enjeu, oui, mais sans créer une pression paralysante », explique Barro, soucieux d’entretenir un équilibre entre ambition et sérénité.
Le message semble être bien passé. Le groupe est resté concentré, impliqué, attentif aux consignes. « Ils ont été réceptifs, et c’est ce qu’il faut dans ce genre de match. Il faut garder toute sa lucidité quand l’enjeu est aussi grand. »
La rencontre contre le Mali de la demi-finale de la CAN U17 s’annonce comme un véritable test pour ces jeunes Étalons, qui ont jusque-là montré du caractère et de la rigueur. Pour Oscar Barro et ses joueurs, l’enjeu est double : décrocher une place en finale et continuer à écrire l’histoire du football de jeunes au Burkina Faso.
Le compte à rebours est lancé. Mercredi, il ne sera plus question de préparation, mais d’exécution. Et les Étalons semblent bien décidés à galoper jusqu’au bout.