Vincent Kompany a surpris en prenant les rênes du Bayern Munich à l’été 2024. À seulement 38 ans, l’ancien capitaine des Diables Rouges ne comptait que deux expériences sur un banc, Anderlecht et Burnley. Deux clubs au palmarès bien plus modeste que celui du géant bavarois. Pourtant, en l’espace d’une saison, le technicien belge a su convaincre, imposer sa méthode et remettre le Bayern sur le chemin du succès.
Sous sa houlette, le Bayern Munich a retrouvé un style de jeu clair : une possession de balle maîtrisée, un pressing haut et une rigueur tactique qui ont permis au club de dominer la plupart de ses adversaires. Si le spectacle n’a pas toujours été flamboyant, l’équipe a retrouvé stabilité, discipline et efficacité, trois éléments qui avaient parfois manqué sous les précédents entraîneurs.
Malgré une série de blessures en fin de saison – notamment celles de Dayot Upamecano et d’Alphonso Davies – Kompany a su mobiliser l’ensemble de son effectif. Chaque joueur a été concerné, chaque rôle clairement défini. Ce sens du collectif s’est avéré décisif dans la course au titre.
Au-delà du terrain, Kompany s’est distingué par sa gestion humaine. L’époque des tensions récurrentes entre joueurs et staff, vécue sous Thomas Tuchel, semble révolue. Le Belge a su instaurer un climat serein, mêlant autorité et bienveillance. Il a accordé une certaine liberté à ses joueurs tout en exigeant un engagement total.
Vincent Kompany s’impose
Maîtrisant l’allemand, l’anglais et le français, Kompany a su communiquer efficacement avec un groupe multiculturel, composé de joueurs venant de 13 nationalités. Une compétence précieuse dans un vestiaire aussi international.
Certes, les éliminations en Coupe d’Allemagne et en Ligue des champions ont laissé un goût d’inachevé. Mais l’objectif principal fixé par la direction bavaroise et Vincent Kompany était clair : récupérer le Meisterschale. Mission accomplie, comme l’a souligné le directeur sportif Max Eberl, qui s’est dit « très satisfait » du travail accompli.
Vincent Kompany peut donc savourer ses débuts sur le banc du Bayern. Mais il sait que l’exigence du club ne s’arrête pas à un titre national. Dès la saison prochaine, les attentes seront plus élevées, notamment sur la scène européenne. La première pierre est posée, à lui désormais de bâtir plus haut.