Le stade de Kégué à Lomé devient le théâtre inattendu du football béninois. Privé d’infrastructures homologuées par la CAF, le Bénin a trouvé refuge au Togo pour disputer trois rencontres décisives. Trois matchs, trois compétitions, trois enjeux… et une seule pelouse pour porter les espoirs d’un pays.
Vendredi 19 septembre à 19h GMT, la sélection féminine U20 du Bénin affronte la Guinée en match aller du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du Monde Féminine U20. Pour les Amazones, l’objectif est clair : s’imposer “à domicile” malgré l’exil, et prendre une option sur une qualification historique qui ferait entrer le football féminin béninois dans une nouvelle dimension.
Quelques heures plus tôt, à 14h GMT sur la même pelouse, Dadjè FC fera ses grands débuts en Ligue des Champions CAF face à Al Ahli Tripoli. Le géant libyen, habitué des joutes africaines, se présente en favori. Mais pour Dadjè, ce rendez-vous est l’occasion rêvée d’écrire l’histoire et de se tester au plus haut niveau continental.
Stade de Kégué, symbole de solidarité régionale
Le vendredi 26 septembre à 16h GMT, Coton FC, autre représentant du Bénin, tentera de franchir le premier tour de la Coupe de la Confédération. Opposés aux Libériens de Black Man Warrior, les joueurs béninois savent qu’un résultat positif à Lomé est indispensable pour envisager sereinement le retour.
Cette délocalisation illustre la coopération entre les fédérations togolaise et béninoise. Le stade de Kégué, moderne, homologué et réputé pour sa bonne pelouse, devient le refuge provisoire du football béninois. Plus qu’un simple terrain, il incarne une solidarité régionale et un engagement partagé pour que le ballon continue de rouler malgré les contraintes.
En septembre, Lomé se met donc aux couleurs du Bénin. Et Kégué, le temps de trois rendez-vous, devient l’épicentre des ambitions footballistiques de tout un pays.

